La licorne de Balwulf
La Licorne
Je veillais juste à la lisière de la brume
Guettant son arrivée au travers du nuage,
Rêvant de voir cette créature sans âge,
Plus mythique que le phénix aux pourpres plumes.
Je veillais juste à la lisière de la brume
Guettant son arrivée au travers du nuage,
Rêvant de voir cette créature sans âge,
Plus mythique que le phénix aux pourpres plumes.
Soudain, elle surgit, déesse immaculée,
Dressant en défi aux cieux sa corne irisée,
Légère comme l'éther, belle, si prisée,
Suivie de douces nymphes souvent adulées.
Je reste figé, j'ose à peine respirer,
Tant la vision qui s'offre à moi est féerique.
Tout subjugué par une grâce si unique,
Je ne vois pas que mon amour est apeurée.
Avec un ultime et triste hennissement
Aussi cristallin que le chant d'une sirène
Elle se cabre et s'en retourne en calme reine
Dans son royaume, sans le moindre bruissement.
Baldwulf
Un grand merci à Baldwulf de m'avoir confié un de ses merveilleux poèmes...
Faites donc un petit tour dans son monde : Les chroniques de Noghaard